• SHOWBIZ

    La fille de l’autre


    Pas toujours facile d’être la fille d’un sex-symbol des année 60. C’est le cas de Mariska Hargitay, une comédienne fort populaire à la télé, qui avait pour parents, Jane Mansfield et Mickey Hargitay, le Tarza de l’époque.

    Toute sa vie, Mariska a dû lutter contre les préjugés et tenté de faire comprendre à ses propres enfants que leur grand-mère n’était pas du tout la fille super sexy que dépeint Hollywood depuis sa mort tragique. Très jeune au moment du décès de sa mère, Mariska a alors cru tout ce que les médias racontaient. On jugeait alors Mansfield comme une fille superficielle au quotient intellectuel de 60 et que c’est uniquement son physique imposant qui lui a permis de faire carrière. Or, tout ça était faux. Avec un QI de 163 (alors que la moyenne est de 100), elle avait mieux à montrer que la grosseur de ses seins laiteux de poupoune écervelée. Pour tout le monde, Mansfield n’était qu’une vulgaire copie de Marilyn qui avait épousé Hargitay, un ancien émigré hongrois qui remportera le titre de Monsieur Univers avant d’incarner Tarzan à l’écran.

    Devenue star à son tour dans le rôle du lieutenant Olivia Benson, l’héroïne féminine de New York, unité spéciale, Mariska considère aujourd’hui que tout ce qui avait été dit sur sa célèbre mère l’avait grandement affectée. Difficile pour un fille d’accepter sans rien dire, les épithètes collées à son nom comme femme sans cervelle, putain, traînée et imbécile. Toute sa vie, elle a été hantée par le photos sexy de sa mère entretenant ainsi, un rapport amour/haine avec elle.

    C’est que dans les écoles BCBG, catholiques et privées dans lesquelles la fillette a été scolarisée après la mort tragique de Jane Mansfield, en 1967, mieux valait montrer patte blanche. A commencer par la Marymount High School de Los Angeles sur Sunset Boulevard, un nid d’héritières où Mariska a étudié dans les années soixante-dix. Tirées à quatre épingles, les élèves y portent jusqu’à la caricature l’uniforme bleu marine et le béret de matelot. On est à des années-lumières des tenues racoleuses de Jayne Mansfield, de ses strip-teases à 10 000 dollars au Venezuela, en Bolivie, en Thaïlande, au Sud-Vietnam, en URSS...

    Trop jeune pour la défendre, à chaque attaque de l’establishment bien-pensant contre sa mère qualifiée à la fin de sa vie de pourriture alcolo bourrée de drogue et d’alcool, la jeune femme prenait le maquis. Le fantôme de la star aux mille postiches lui faisait peur. Afin de conjurer la menace, Mariska épousait les valeurs saines et sportives de l’American Way of Life.

    Le 27 juin 1967, vers 2 heures du matin, sur une voie rapide près de La Nouvelle-Orléans, la mort était au rendes-vous. A bord d’une Buick Electra 225 bleu métallisé, Jayne Mansfield avait terminé sa route de la plus horrible des manières: la haut du crâne trépané – on dira même décapitée – après avoir violemment percuté par l’arrière un semi-remorque de 18 roues. Mariska et ses deux frères, Zoltan et Miklos, se trouvaient dans le véhicule. Miraculés, ils avaient été péniblement désincarcérés de la mâchoire de tôle, puis étaient restés immobilisé sur des brancards plusieurs heures sur le bas-côté où ils avaient reçu les premiers secours. Mariska, la plus jeune de la famille, n’avait que trois ans.

    Toutes ces humiliations et épreuves ont fait d’elle, une femme très forte. Mariska est aujourd’hui mariée avec l’acteur Peter Hermann, avec qui elle a trois enfants, August, sept ans, Amaya, une petite fille afro-américaine adoptée en 2011, et Andrew, lui aussi adopté quelques mois plus tard. Elle dirige une fondation en faveur des jeunes femmes agressées sexuellement. Son existence est équilibrée et épanouie, à l’opposé de celle, brève et déjantée, de sa mère. Mais elle conserve précieusement la flamme unique qui fit de Jayne Mansfield une star aimée par des millions de gens et un mythe à tout jamais.

    45 ans plus tard, si les plaies sont encore bien ouvertes, Mariska n’hésite pas à parler de sa mère avec beaucoup de respect et, sans fausse honte, elle répétera toujours que Jane était une très bonne mère et qu’elle l’adore.


  • Commentaires

    1
    Mercredi 20 Novembre 2013 à 20:04

    J'aime bien cette actrice! merci pour ton gentil mon ma Josy, je te fais de gros bisous, passe une bonne soirée! et à demain!

    2
    Jeudi 21 Novembre 2013 à 10:09

    Un petit coucou  pour te souhaiter une belle journée! as-tu des nouvelles de didier? cela fait une semaine qu'il n'a pas écrit, c'est un peu inquiétant...gros bisous Josy!

    3
    Jeudi 21 Novembre 2013 à 11:22

    Une mère, quoiqu'elle ait fait , mérite le respect car elle donne la vie...Honte à ceux qui ont craché sur cette belle actrice, car ils ne lui arrivent surement pas à la cheville, vive l'amérique puritaine!

    J'espère qu'on aura des nouvelles de Didier pour le week-end, merci Josy de me tenir au courant, gros bisous du jour

    Levriers chiens gifs

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